Interface bétail-homme

Résumé du projet

Ce projet vise à explorer le processus de propagation des agents pathogènes à l'interface bétail-humain. L'accent sera mis sur la compréhension des mécanismes biologiques et évolutifs pouvant conduire à l'émergence d'une maladie, suivis soit :

  • 1) de courtes chaînes d’infection bégaiement auto-limitées ou
  • 2) chaînes de transmission longues et soutenues. Nous nous concentrerons sur les virus à potentiel pandémique, comme la grippe.

Co-chercheur de projet

  • Dre Amy Greer, Université de Guelph
  • Dre Jane Parmley, Université de Guelph
  • Pascale Aubry, Agence canadienne d'inspection des aliments

Quel est l’impact de ce projet sur l’initiative de modélisation des maladies infectieuses émergentes (EIDM) ?

Au cours des deux dernières années, une éclosion continue de grippe aviaire hautement pathogène (IAHP) H2N5 s'est produite partout au Canada, entraînant la mortalité de plus de 1 millions de volailles et plus de 7.6 fermes avicoles touchées. Ce projet se concentre sur la dynamique précoce de la maladie de l'IAHP au Canada. Notre objectif est de développer des modèles qui peuvent contribuer à notre capacité à prévenir et à contrôler de futures éclosions dans les élevages de volailles et à réduire le risque de contagion humaine.

Mise en œuvre de l’approche One Health

L’approche One Health a joué un rôle crucial dans cette recherche, facilitant sa pratique et sa mise en œuvre. En concevant ce projet, nous avons pensé qu'une approche One Health serait hautement applicable, la recherche sur la grippe aviaire hautement pathogène se situant à l'interface de l'environnement et de l'écologie, de la santé animale (sauvages et domestiques) et de la santé humaine.

Domaines d’intervention et réalisations en recherche

Les domaines d'intervention de ce projet ont consisté à déterminer l'influence du climat, des conditions météorologiques et de l'écologie locale sur l'apparition d'épidémies d'influenza aviaire hautement pathogène (IAHP) dans les élevages de volailles. De plus, nous modélisons le risque de retombées précoces de la volaille sur les populations humaines (en particulier les travailleurs de la volaille).

DR. Amy Greer, UNIVERSITÉ DE Guelph

Riley Oremush (à gauche) est actuellement un nouvel étudiant au doctorat au Département de médecine des populations de l'Université de Guelph et mène des recherches sur l'épidémiologie de l'IAHP au Canada en collaboration avec nos partenaires de l'Agence canadienne d'inspection des aliments (ACIA).

Équipe de recherche, collaborateurs et PHQ

  • Riley Oremush, Université de Guelph
  • La Dre Isha Berry (anciennement membre du PHQ d'OMNI et étudiante au doctorat à l'Université de Toronto) a travaillé avec cette équipe pour poursuivre et étendre ses travaux antérieurs sur un modèle de débordement pour l'IAHP au Bangladesh. Le Dr Berry est actuellement agent de renseignement sur les épidémies (EIS) au CDC américain.